Préface
Il y a bien longtemps
L´homme a-t-il depuis toujours été en conflit avec
ses frères ?
Les Cathares
Des philosophes aux grandes révolutions
Histoire et fascisme
L´homme face à la religion
Quel est le sens du diable ?
L´Information
Vision juste - enfer & paradis
Si l´homme voulait être digne
Société autoroute
Le Cirque
Exister et Responsabilité
Le Mal de la Société
Quand l´habit fait le moine
Soit Babel et tais-toi !
Chauvinisme
Existence et recherche de Dieu
Liberté et l´Informatique
Le Clonage
Quelle place pour un "Don du Ciel" dans nos sociétés ?
La Quatrième Dimension
Si Moïse m´étais conté
Alchime - Alchimie divine
Divine Société
Conscience et finalité
Et parce qu´ISIS après la mort d´OSIRIS...
La Mort Satanisée
L´Anté-Christ
Paraboles
Hiéroglyphes
SIL
Occident-Saturne
Connaissance des anciens dans l´antiquité
Le Soleil et les pyramides
La Rose des Temps
Pourquoi a-t-on fait naître Jésus en l´an zéro?
Est-il normal que sciences et religions soient incompatibles ?
Déplacement du Soleil dans l´année
Le Huit Solaire
Le Déluge et ses correspondances avec les fêtes de Pâques
Références à certaines données romaines
L´auteur
Pourquoi ce livre
«Causes encore, tu m´intéresses, mais à une
seule condition: que tu parles de moi
et de mes idées, sinon, tu le sais bien, infirme,
je n´entendrai rien, ni aujourd´hui ni demain.»
Les hommes étaient prétentieux et insouciants. Pour les punir, Dieu
confondit toutes les langues, ainsi naquit le babélisme.
"Ainsi, le Seigneur les
dispersa de ce lieu et sur toute la surface de la Terre et
ils cessèrent de bâtir leur ville. Et c´est pourquoi elle a
été appelée Babel, parce que ce fut là que Dieu
confondit les langues des hommes."
A l´origine, il n´y avait, semble-t-il, qu´un seul langage. Puis la diversité apparut,
entraînant avec elle l´incompréhension, la division, la
mésentente, les querelles, les guerres.
Face à tous ces maux,
certains ont espéré que l´instauration d´un langage
unique permette aux hommes de mieux se comprendre. Ce fut le souhait de
philosophes utopistes, qui, avec l´espéranto, crurent à un
renouveau, une compréhension où chacun s´oublierait face
à l´autre.
Malgré cette volonté, l´homme
d´aujourd´hui semble vouloir renforcer le babélisme plus que
jamais, faisant preuve d´un chauvinisme de plus en plus exacerbé
qui va jusqu´à prôner la pratique des langues régionales
en maternelle !
Le seul orgueil de la beauté d´une langue semble difficilement concevable.
Il semblerait plutôt qu´après s´être fabriqué
toute une histoire quant à leurs origines, ils justifient ainsi une sorte
de racisme, où tous ceux qui ne font pas partie de cette histoire, sont des
étrangers et des intrus.
Ceux qui, sous prétexte de tradition
se réclament avant tout d´un patois, d´un folklore, de coutumes,
dissimulent pour beaucoup l´espérance d´une hypothétique
autonomie.
Les Basques, les Lorrains, les Alsaciens, les Tourangeaux,
les Provençaux, les Bretons, les Corses, les Picards... Tous prétendent
avoir leur histoire, leur langue, leurs rites... Mais la majorité veulent surtout
se singulariser et font ainsi œuvre de séparatisme par rapport
à la France ?
Que cachent-ils en réalité derrière cette
façade de folklore et de soi-disant maintien des traditions ?
Une hypocrisie
sans nom, un procédé honteux pour garder bien vivantes les querelles
passées et se moquer des autres à leur insu.
Quand on voit
de jeunes écoliers au visage et à l´esprit sereins, recevoir un enseignement dans leur soi-
disant véritable "langue maternelle", on ose à peine
entrevoir le masque sous lequel apparaîtra l´adulte, devenu chauvin, sectaire
et vindicatif. Pourquoi essayer de faire partager aux jeunes sous le couvert
d´un enseignement, de tels ressentiments ?
Les
parents devraient avoir l´honnêteté de faire part
de la réalité historique de leurs véritables origines au lieu
d´essayer de la camoufler derrière un pseudo-langage dont-ils seraient
les seuls dépositaires. Le chauvinisme est déjà une plaie,
quand on voit dans quelle ambiance se déroulent les rencontres sportives,
où les batailles rangées sont régulièrement de la
partie, vouloir amplifier ce phénomène est une véritable
aberration.
Si le chauvinisme local continue de grandir, dans vingt ans la
jeunesse de chaque région se sentira totalement séparée des
autres provinces, matériellement et linguistiquement, toute gestion deviendra
impossible et la haine régnera entre les hommes.
Le fait de codifier
le babélisme dans sa propre province en créant des maternelles en
langue régionale dénote une fin. Dans une vieille société,
le babélisme apparaît partout, dans les métiers, les sports,
la musique.. Quand on en arrive à vouloir insérer une langue de plus, on
entérine définitivement le processus.
Chacun est convaincu d´une chose, c´est que lui seul a le droit d´habiter
dans son coin de France, tous les autres sont des étrangers !
L´authenticité de son origine, le français la situe souvent dans un
caveau bien rempli, et pourtant, la France est le pays qui a subi le plus
d´invasions : les Huns, les Vikings, les Goths et les Arabes.. qui ont massacré
les enfants, tué les hommes et violé les femmes. Dans ces conditions,
de quelle origine parle-t-on ? Ces revendications sont tout simplement
ridicules !
Quand ils parlent du sang qui coule dans leurs veines, il n´a
souvent aucun rapport avec la langue qu´ils parlent et dont ils sont si
fiers. Le vrai Basque, sur critère génétique est un donneur sanguin universel,
alors sur ce terrain, de quel droit ceux qui ne le sont pas, parleraient-ils le basque ?..
D´ailleurs, vous noterez que ceux qui se glorifient d´une langue bien à eux la clament très haut et l´utilisent
souvent au détriment des autres. Entrez dans un petit café de
province, les conversations jusque-là en français passent en patois
dans la minute qui suit votre arrivée. Ainsi, on peut dire tout ce que
l´on veut de vous et toute communication vous est impossible. De même,
qui n´a pas entendu les insultes prodiguées, sourires aux lèvres,
au touriste étranger !
Ce que mériteraient ces gens, coutumiers du procédé,
c´est que chaque grande ville s´attribue un langage spécifique.
Quand on sait qu´elles représentent à elles seules les trois
quarts de la population du pays, imaginons que Paris, Marseille, Lyon aient leurs propres
jargons, il est sûr que ces gens, qui, du fond de leur contrée, traitent les autres
d´étrangers, n´accepteraient pas de subir ce qu´ils font endurer aux autres.
Accueillis dans une langue qu´ils ne comprendraient pas, on imagine assez bien
leur ressentiment et leur haine qu´ils trouveraient légitime.