Préface
Il y a bien longtemps
L´homme a-t-il depuis toujours été en conflit avec
ses frères ?
Les Cathares
Des philosophes aux grandes révolutions
Histoire et fascisme
L´homme face à la religion
Quel est le sens du diable ?
L´Information
Vision juste - enfer & paradis
Si l´homme voulait être digne
Société autoroute
Le Cirque
Exister et Responsabilité
Le Mal de la Société
Quand l´habit fait le moine
Soit Babel et tais-toi !
Chauvinisme
Existence et recherche de Dieu
Liberté et l´Informatique
Le Clonage
Quelle place pour un "Don du Ciel" dans nos sociétés ?
La Quatrième Dimension
Si Moïse m´étais conté
Alchime - Alchimie divine
Divine Société
Conscience et finalité
Et parce qu´ISIS après la mort d´OSIRIS...
La Mort Satanisée
L´Anté-Christ
Paraboles
Hiéroglyphes
SIL
Occident-Saturne
Connaissance des anciens dans l´antiquité
Le Soleil et les pyramides
La Rose des Temps
Pourquoi a-t-on fait naître Jésus en l´an zéro?
Est-il normal que sciences et religions soient incompatibles ?
Déplacement du Soleil dans l´année
Le Huit Solaire
Le Déluge et ses correspondances avec les fêtes de Pâques
Références à certaines données romaines
L´auteur
Pourquoi ce livre
L´habit fait le moine est une réalité
évidente facilement vérifiable de nos jours où une multitude
d´individus croient se distinguer des autres essentiellement par leur
habillement.
Dans certains lieux privés ou publics, clubs ou
restaurants, toute personne se présentant sans cravate est
systématiquement refoulée alors qu´en réalité
tous ces fidèles ne sont que des pauvres hères cravatés dont
la moralité nous paraîtrait plus que douteuse si l´on connaissait
la qualité de leurs ascendants et l‘origine de leur fortune.
Le
besoin de se différencier des autres par des vêtements révèle
la médiocrité mentale des individus.
Le port de la cravate est
une façon de prouver l´asservissement de l´homme qui se laisse imposer
un type de vêtement. Celui qui refuse de la porter - et c´est son
droit - est mis à l´index de la société.
La Ligue
des Droits de l´Homme qui fait tant parler d´elle devrait peut-être
s´inquiéter de ces petits détails qui en réalité
sont loin d´être insignifiants puisqu´ils portent véritablement atteinte à
la liberté d´expression. Elle devrait s´occuper également
de la Franc-Maçonnerie ou autres sectes dont les adhérents se trouvent dans
l´obligation de porter le collier ou autres attributs s´ils ne veulent
pas être rejetés et considérés comme des pestiférés.
Dans certains cas, il faut être immensément riche pour être
accepté le col ouvert ; seuls les milliardaires retirant leur cravate se
voient gratifiés de sourires complaisants alors que l´obligation est
maintenue pour les autres ! C´est à la fois un acte de despotisme et
l´expression d´une étroitesse d´esprit.
La "tenue de soirée de rigueur"
mentionnée sur certaines invitations
répond aux mêmes critères et pourtant, la rigueur n´est-elle
pas demandée actuellement aux citoyens dans le cadre d´une politique
de restrictions ?
Les gens acceptant de tels principes agissent ainsi pour
se différencier des autres et parce qu´ils ont la possibilité
de s´acheter ou de louer des costumes leur permettant de faire le beau et de
jouer au toutou qui donne la patte et lèche les pieds pour se faire bien voir
!
Pourquoi l´imposition de la "Veste Mao" par ce dernier
était-elle considérée comme un acte de totalitarisme et n´en
est-il pas de même pour l´habit de rigueur ? Simplement parce qu´il
est réservé aux riches.
Mao a imposé cette tenue faute de
moyens et les riches uniquement pour maintenir leurs privilèges. Ainsi les
pauvres en sont réduits à lécher les vitrines...
Il en est de même pour les voitures de luxe fabriquées en quantités limitées, à des prix exorbitants. Comparativement aux voitures de série courante, fabriquées à des millions d´exemplaires à prix modique, elles ne sont pas si chères que cela, étant vendues avec perte par la société qui les fabriques, à des privilégiés, pour le prestige. C´est donc le pauvre qui paie la voiture du riche. Il n´y a que le bateau de luxe qui se vende à son juste prix. Malheureusement le prestige de la marque ne profite jamais au pauvre.
De temps en temps, des hommes ont eu un sursaut en voulant montrer
que la dignité, la moralité, l´honneur étaient au-dessus
de tout ; mais trop souvent ils ont aussi prouvé leur fragilité,
leur cruauté, leur immoralité, démontrant qu´ils étaient
loin de la perfection.
Cela ne veut pas dire que l´honneur n´existe
pas, mais ce nest pas forcément celui que l´homme prône,
comme par exemple l´honneur des soldats, puisqu´ils peuvent se battre
au nom du même honneur, qu´ils soient Français, Allemand ou Anglais.
Donc il y a quelque chose de faussé.
L´honneur, la dignité de
l´homme c´est peut-être au contraire le refus de tuer. Il ne faut
pas confondre deux choses différentes :
- Dans un cas, un soldat bien
obéissant estime n´avoir rien à se reprocher puisqu´il
obéit et que la société l´approuve.
- Dans l´autre cas,
un homme conscient refuse l´immoralité, n´admet pas de frapper,
de tuer sans raison valable et la société le condamne.
Certains
films américains relatent bien des cas de conscience vécus pendant la
guerre par des officiers ayant refusé d´obéir. Ils ont été
condamnés pour cela par le tribunal militaire alors que leur obéissance
aurait entraîné la mort de milliers de gens. Que peut gagner
l´homme à prouver qu´il est extrêmement obéissant
?
On peut être l´être lorsque l´on sait que le travail
à accomplir a une valeur réelle, que le résultat dépend
de cette obéissance, comme par exemple des ouvriers travaillant à
un édifice public : ils respectent les ordres de l´architecte car il
y a une suite logique dans l´enchaînement des phases de travail. Par
contre, si on leur demandait d´utiliser des matériaux impropres
à la construction ou risquant de compromettre la solidité du
bâtiment, ils refuseraient s´ils ont de l´honneur.
Dans la société future, l´homme-matière
devra disparaître et faire place à l´homme digne, celui qui
raisonne, qui n´admet pas n´importe quoi, de n´importe qui et
refuse de se transformer en machine et de rentrer dans la société
pour devenir un parfait citoyen. Car celui qui obéit aveuglément,
ne peut se dire libre et doit comprendre que son obéissance risque de
l´amener à agir sans aucun discernement.
L´homme futur devra
au contraire agir consciemment, en toute liberté, se respecter et non
respecter des commandements qui ne font que justifier la famille et la contrainte,
car telle qu´elle est conçue actuellement, la famille est inadmissible dans une
société future, puisqu´elle est basée sur la possession
: possession des enfants, de la femme, de la Terre, etc.. Elle justifie ainsi le
culte de l´homme qui, désirant se "prolonger"
puisqu´il croit être le couronnement final, prolifère et
surpeuple la Terre. Tel des microbes dans un bocal il finira par s´étouffer,
victime du nombre.
Il serait temps s´il veut éviter cette fin,
que l´homme songe à évoluer mentalement pour aborder un nouveau
cycle avec un état d´esprit totalement différent afin de pouvoir
muter par le désir.
A lui de penser profondément, intensément, au moyen d´y
parvenir : il aura la mémoire de ses origines, celle des étapes
franchies et de la technique. Il devra aimer sans limites, sans désir de
possession, sans domination d´aucune sorte ; les sexes n´existeront
plus séparément comme actuellement, mais seront réunis en
un seul être, l´androgyne qui agira directement sur lui-même
pour la fécondation, sans avoir de maître à subir.
Cela
paraît utopique mais pourtant réalisable.
Il suffit de suivre un
raisonnement à la portée des hommes actuels pour que cette
évolution future puisse s´accomplir, à condition bien entendu
qu´on renonce aux manipulations génétiques, à
l´insémination artificielle, aux fausses valeurs intellectuelles ou
vestimentaires, à ce besoin de se différencier des autres par des
signes extérieurs.
L´homme doit savoir qu´il est utile
à quelque chose et non que les choses sont utiles pour lui.
L´habit ne doit pas faire le moine !